Depuis mercredi dernier, inconditionnels et profanes ont pu doublement s’imprégner de l’univers du cinéaste allemand, à travers les versions restaurées de sept de ses long-métrages, dont les romances finissent mal… en général.

Depuis mercredi dernier, inconditionnels et profanes ont pu doublement s’imprégner de l’univers du cinéaste allemand, à travers les versions restaurées de sept de ses long-métrages, dont les romances finissent mal… en général.
La carrière de Jacques Deray semble curieusement scindée en deux, entre ses films rococos forgés avec les grandes stars du cinéma français comme Borsalino ou La Piscine, et un autre cru bien plus brut de décoffrage, des polars acerbes, lancinants et réalistes. Symphonie pour un massacre appartient à cette seconde catégorie. C’est un film noir qui s’inscrit dans la tradition d’Henri Decoin, froid, clinique, au noir et blanc épuré.
Dans cette aventure de trois heures réalisé par Jacques Rivette, Julie va croiser le chemin de la très pressée Céline. Une Céline façon lapin blanc (l’influence de Lewis Caroll est évidente tout le long du film) et une rencontre aussi fantasque que le sera ce joli duo. C’est l’une des forces de Céline et Julie vont en bateau : cette complicité de tous les instants entre deux jeunes femmes délurées.
À la fois récit d’initiation, road movie, comédie burlesque et drame familial, L’été de Kikujiro détonne à plus d’un titre dans l’œuvre de Takeshi Kitano. Récit d’une vacance estivale picaresque, le 8ème film du cinéaste japonais aborde tous les registres du cinéma, de la farce à la rêverie éveillée, sans oublier la comédie de mœurs
L’intrigue Steve est un célèbre acteur américain. Marié à Susan et père de famille, il s’envole pour Cinecittà en Italie où il doit interpréter le rôle de l’écrivain italien Cesare Pavese, auteur à qui il […]
Les grands du films noirs savent impressionner (dans tous les sens du terme, la pellicule comme le spectateur) d’une manière inédite en quelques photogrammes, dès lors qu’ils posent l’ambiance de leurs métrages. Mark Dixon, détective (de son bien plus beau et plus censé titre original Where the Sidewalks Ends « là où les trottoirs s’arrêtent ») clôture formidablement la collaboration entre Otto Preminger et la Fox autour du film noir
Après avoir filmé un Paris immuable dans Paris nous appartient (1958) puis Céline et Julie vont en bateau (1974), l’heure est à l’amusement pour Jacques Rivette. Le cinéaste prend des libertés propices à l’éclosion des personnages, aux improvisations des actrices, co-scénaristes du film. Bulle et Pascale Ogier, mère et fille, incarnent les deux réalités d’une même époque : une jeunesse passée et en devenir.
Découvrir une comédie musicale japonaise en couleur, signée par un réalisateur inconnu en France est une occasion est trop rare pour être ignorée, de surcroît dans sa restauration éclatante. Plus qu’une curiosité, Une chanteuse de Jazz est née est un délicieux plongeon dans l’univers des productions populaires et commerciales nippones, méconnues en Occident.
Notfilm est le récit d’une collaboration aussi séduisante que périlleuse : celle du dramaturge et romancier Samuel Beckett avec la légende du cinéma muet Buster Keaton sur Film, court-métrage muet et avant-gardiste tourné à New York durant l’été 1965,
Tandis qu’en 2017 son dernier long-métrage Corps et âme remporta l’Ours d’or à la 67e Berlinale, la cinéaste hongroise Ildikó Enyedi voit son premier film renaître dans une version restaurée, une œuvre curieuse et hors du temps vers une filmographie où les réalités s’entremêlent à l’écran.
Utu confirme qu’il y a des territoires de cinématographie encore peu explorés. Au travers d’une quête de vengeance, qui lui donne son titre en langue maorie, le récit confronte la perspective d’un bilan sur la violence de l’ère coloniale durant l’empire britannique face à une fresque d’aventure largement influencée par le western américain – encore une histoire de territoires volés.
1973
Un film d’Anna Karina
avec Anna Karina, Michel Lancelot, Gérard Pereira
Roma – 1972
Un film de Federico Fellini
avec Peter Gonzales Falcon, Federico Fellini, Anna Magnani
Double Indemnity – 1944
Un film de Billy Wilder
avec Fred MacMurray, Barbara Stanwyck, Edward G. Robinson
Lust och fägring stor – 1995
Un film de Bo Widerberg
avec Johan Widerberg, Marika Lagercrantz, Tomas von Brömssen
A Farewell to Arms – 1932
Un film de Frank Borzage
avec Gary Cooper, Helen Hayes, Adolphe Menjou
1969
Un film de Andreï Tarkovski
Avec Anatoli Solonitsyne, Ivan Lapikov et Nikolaï Burliaïev
1979
Un film d’Andreï Tarkovski
avec Alexandre Kaidanovski, Anatoli Solonitsyne, Alissa Feindikh
Unforgiven – 1992
Un film de Clint Eastwood
avec Clint Eastwood, Morgan Freeman, Gene Hackman
Après le succès du premier volume, retrouvez Alice dans quatre nouvelles aventures, un régal pour petits et grands avec pour ce nouvel opus une bande originale composée par l’Orchestre de Chambre d’Hôte et Manu Chao !
JOUR DE PÊCHE : Alice s’échappe en douce avec sa bande de copains pour une partie de pêche pleine de surprises: mais elle se retrouve au Pôle Nord avec les esquimaux !
LA MAGIE DU CIRQUE : Alice et son ami Julius jouent les équilibristes et le lion croque le dompteur ! C’est un cirque de folie !
L’OUEST MOUTONNEUX – Alice repart à la conquête du Far West et nous refait l’attaque de la diligence. Avec l’apparition d’un nouveau méchant: Pat Hibulaire !
ALICE JOUEUSE DE FLÛTE : Une interprétation très libre du Joueur de flûte de Hamelin : mais Alice et Julius se confrontent à des souris.. pas si bêtes que ça…